La situation de cette dernière parcelle triangulaire est étonnante : résultat de l'irruption du périphérique dans les années 1950, elle borde deux avenues et leurs bâtiments aux styles disparates. Le défi : surmonter cette fracture pour concevoir une maisonnée ouverte, protectrice, et y insuffler l'esprit du campus.
D'un côté, avec deux niveaux aériens posés sur pilotis, une aile triangulaire libère un préau qui observe la ville. Lumière et légèreté se dégagent de la colonnade alternée de fins poteaux de béton blanc et de troncs en bois blond. De l'autre, les étages s'articulent en blocs solides aux revêtements recherchés, et une série de terrasses obliques et de gradins ouvrent à l'air libre les salles de travail communes.
À l'intérieur comme à l'extérieur du bâti, la qualité quasi artisanale accordée aux détails invite à la rencontre, à l'échange, au vivre ensemble, principes historiques de la Cité internationale universitaire.
Tous les espaces, du hall d'entrée aux chambres en passant par la buanderie, renforcent le sentiment d'appartenance au lieu.
Actualité parue dans Ecologik 61 : Au-delà de la performance énergétique