Artiste engagé et activiste, Florian Rivière se définit comme un « hacker urbain », un acteur de la ville ouvrant des brèches dans le système.
Il opère généralement à renfort de bancs publics, de chariots de supermarché et de déchets de la construction, un gros rouleau de ruban adhésif blanc à portée de main, pour créer des installations éphémères in situ : détournement de panneaux de signalisation, transformation du mobilier urbain, improvisation de terrains de jeux en plein parking… Poétiques ou ludiques, ces interventions à l’usage des passants ont pour but de les faire réfléchir au lien social, à la façon dont nous vivons dans la ville et à notre droit à contribuer à la fabrication de la cité.